Depuis plus de 15 ans, Keolis assure le transport des visiteurs du “People of Tomorrow”. Les navettes ont principalement circulé entre l’aéroport de Bruxelles-Zaventem, la gare de Bruxelles-Midi, plusieurs hôtels bruxellois, Dreamville et le site du festival à Boom. Une opération logistique gigantesque, rendue possible uniquement grâce à l’engagement inconditionnel de notre équipe Tomorrowland, composée d’environ 150 chauffeurs de Keolis et de nos sous-traitants, de nos mécaniciens, des différents services de mobilité et de tous nos partenaires, présents à distance comme sur place.
« La préparation est la clé du succès »
Olivier Arcq, Planning Manager de la zone de Bruxelles, participe à l’organisation de Tomorrowland depuis 2013, aux côtés de Juno Egerickx, Inside Sales Coordinator à Bruxelles.
« La préparation nécessaire est énorme, mais c’est la clé du succès », explique Olivier. « Elle débute plusieurs mois à l’avance. Nous devons d’abord attendre la confirmation du contrat, puis commence la recherche des chauffeurs. Tomorrowland nous fournit les horaires de départ et d’arrivée des festivaliers ainsi que les volumes de passagers. À partir de là, nous déterminons combien de véhicules et de chauffeurs sont nécessaires. » chauffeurs we nodig hebben.”
Sa mission consiste à répartir les chauffeurs sur les trajets, en tenant compte de leurs autres services ainsi que des temps de conduite et de repos. « C’est un vrai casse-tête. Nous privilégions nos propres collègues disponibles pour travailler durant les deux week-ends complets. Aujourd’hui, nous disposons d’une liste de chauffeurs qui connaissent bien les services et sur qui nous pouvons compter. »
Quelle est la plus grande difficulté de la planification ? « Les changements de dernière minute. En équipe, nous restons flexibles, mais les demandes imprévues compliquent les choses. L’année dernière, nous avons dû transporter soudainement 1.500 passagers supplémentaires parce qu’un autre autocariste s’était désisté. Nous avons réussi, grâce à la flexibilité de nos chauffeurs. Cette année, il y a eu aussi quelques imprévus, comme le départ retardé du vendredi 18 juillet dû à l’installation du ‘nouveau’ mainstage, ce qui a décalé les départs depuis les hôtels. »
Aujourd’hui, l’équipe dédiée à Tomorrowland est devenue une véritable machine bien huilée. « Je peux heureusement compter sur l’ensemble de l’équipe bruxelloise », dit Olivier avec fierté. « Grâce à eux, tout s’est déroulé sans accroc, en coulisses comme sur le terrain. »

Solidarité entre chauffeurs
Negjmedin « Jimmy » Balaj est chauffeur de bus depuis plus de 20 ans. Habitué du festival, il était cette année mobilisé comme chauffeur de réserve durant les deux week-ends. « La façon de travailler reste plus ou moins la même chaque année », explique-t-il. « En observant davantage cette édition, j’ai pu constater que tout était bien organisé sur place, grâce au travail de planification et aux stewards aux points de départ. Les véhicules se remplissaient vite et repartaient sans problème. »
Jimmy confirme l’excellente ambiance entre les chauffeurs. « On n’a pas l’impression de travailler, c’est presque comme des vacances, grâce à l’atmosphère festive des passagers. Ils vivent le meilleur moment de leur vie, et on le ressent pendant les trajets. C’est pour cela que je reviens chaque année avec plaisir. »
Daniel Dehenain, lui aussi chauffeur, abonde dans ce sens. Habitué au tourisme, il met un point d’honneur à contribuer à la bonne humeur des passagers, clients et collègues. « On m’a demandé de prévoir un lunch sur le parking où les chauffeurs se retrouvent, puisqu’il n’y avait pas de solution de restauration. J’ai donc préparé des sandwichs pendant les deux week-ends pour les chauffeurs Keolis. Je le fais chaque année. Ensuite, j’accompagne les chauffeurs vers les hôtels et je reste disponible pour les emmener dîner le soir. »
Les retrouvailles quotidiennes autour des autocars Keolis sont ainsi devenues une tradition. « C’est formidable à voir. Je me sens vraiment représentant de Keolis. J’ai été indépendant pendant 21 ans, alors pour moi, il est essentiel de bien faire son travail. Créer une bonne ambiance en fait partie intégrante. »
Rédaction : Brend Van Ransbeeck
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