Lukas a découvert qu’il était possible de devenir chauffeur dès 18 ans, a postulé… et Keolis lui a fait confiance dès le départ. « Aujourd’hui, c’est moi qui en suis au volant ! » Ainsi, Lukas est chauffeur à Trois-Pont sur une ligne du TEC et il est le plus jeune chauffeur de bus sous contrat Keolis en Belgique.
Jeune mais déterminé
Après 5 mois comme chauffeur, il nous partage « Ma plus grande appréhension au début, c’étaient les commentaires des autres sur ma jeunesse. Et en fait, j’ai été immédiatement bien intégré dans l’équipe. »
Certains passagers plus âgés ont tout de même exprimé leur surprise : « Ils me demandaient pourquoi j’étais déjà au volant ou me regardaient avec méfiance, comme pour dire “vous avez vraiment le permis ?”. De retour au dépôt, on en rigolait avec les collègues qui en rajoutaient : “Non non, il n’a pas le permis !” »
Une formation rapide et efficace
Après sa rhéto et le permis voiture, Lukas a postulé chez Keolis. Il a été formé par la KDA et en 5 mois seulement, il avait obtenu son permis D.
« Je suis vraiment bien dans mon job. J’aime mes lignes dans la Vallée de l’Amblève, la beauté des paysages et les couleurs en ce moment. Certes, se lever tôt le matin n’est pas toujours facile, surtout après un weekend où je suis sorti, mais je m’y habitue. Les horaires ne m’empêchent pas d’avoir une bonne vie sociale. Et puis, j’aime conduire, rendre service aux gens et leur permettre de se déplacer. Je me sens utile. »
« Busspotting », un hobby avec une vraie communauté
La passion de Lukas pour les bus ne s’arrête pas au travail. Depuis quatre ans, il est actif en tant que busspotter. « Nous partons photographier des bus et partageons nos images sur Instagram. Cela m’emmène dans de superbes endroits, comme récemment en Flandre ou même à Martigues, dans le sud de la France. »
Le bus spotting ne consiste pas seulement à prendre des photos. « Il faut chercher la plus belle composition, découvrir différents types de bus, parler avec les chauffeurs et essayer de visiter un maximum de villes. En Belgique, nous formons un vrai groupe : nous échangeons des conseils, organisons des sorties ensemble et construisons de véritables amitiés », explique le jeune chauffeur. Pour les curieux, son portfolio est disponible sur son compte Instagram @Lukastransports, où il compte déjà 400 abonnés.
« Busspotting », kesako ?
Le terme vient de l’anglais to spot, qui signifie « apercevoir » ou « repérer ». Le busspotting désigne un loisir qui consiste à observer, photographier et répertorier les bus — un mélange de passion pour la mobilité, la photo et la découverte.
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