Katrien n’a que 36 ans, mais elle cumule déjà plusieurs années d’expérience chez Keolis. Elle a brillamment terminé ses études en comptabilité et fiscalité dans une haute école à Hasselt. « J’ai toujours aimé les chiffres et les finances ; l’argent m’a toujours fascinée. Comment les gens paient-ils ? D’où viennent ces fonds et comment sont-ils dépensés ? Mes grands-parents ont été entrepreneurs, donc ils m’ont sûrement transmis cette conscience autour de l’argent. »
Elle travaille dans deux équipes différentes. Sa première équipe regroupe les comptables en Flandre, avec Peter Kerstens, Annelies Dhont et Patrick Bruninx. Ensemble, ils gèrent la comptabilité des entreprises flamandes. « Je suis en fait le point de contact pour mes collègues flamands et je suis la porte-parole auprès de notre équipe centrale », explique Katrien.
La deuxième équipe centrale est dirigée par Stéphanie Buntinx, qui s’occupe principalement de la comptabilité des holdings, assistée par Caroline Bona, qui fait le lien entre les comptables wallons et le niveau national. Deux autres équipes comptables existent : une à Nivelles, qui s’occupe surtout des filiales de la région de Bruxelles et de certaines filiales wallonnes, et une autre à Visé, chargée des autres filiales wallonnes et de points centraux pour toutes les équipes.
Pourquoi les comptables sont essentiels ?
« Les chauffeurs font littéralement tourner l’entreprise, les mécaniciens s’assurent d’une flotte bien entretenue, et nous faisons tourner le moteur financier. Tout fonctionne ainsi parfaitement. En fait, nous sommes un peu comme des médecins : nous prenons soin du cœur financier de l’entreprise. On ne nous voit pas toujours, mais notre impact est réel. »
« On peut entrer froidement tous les chiffres dans le système sans se soucier de la gestion. Mais l’implication permet de mieux faire son travail de comptable et d’acquérir des connaissances sur l’entreprise. »
« Suivre les filiales de A à Z »
« Ce n’est pas un métier facile », poursuit Katrien. « Pour bien faire son travail de comptable, il faut connaître le secteur et l’entreprise. On peut entrer froidement tous les chiffres dans le système sans se soucier de la gestion, mais ce n’est pas ainsi qu’on apprend et qu’on fait correctement son travail. »
À l’instar du travail à la chaine dans le secteur automobile, dans d’autres entreprises, un comptable ne s’occupe souvent que d’une partie, comme le contact avec les fournisseurs ou la clôture mensuelle. « Chez Keolis, c’est différent : presque tous nos comptables sont des “AZ-comptables”, c’est-à-dire qu’ils suivent les filiales de A à Z et cela rend le métier intéressant », explique Katrien.
Pour Katrien, l’implication est cruciale. « Cela permet de faire correctement son travail et de comprendre l’entreprise. Pour moi, un comptable idéal est quelqu’un qui pose des questions critiques sur l’origine des montants et vérifie les informations. Si un montant est soudainement très élevé ce mois-ci, il vaut mieux vérifier qu’il ne s’agit pas d’une erreur. »
Elle reste donc très proche des activités opérationnelles. « Nous sommes vraiment dans le cœur de l’entreprise, en contact étroit avec les services de support à tous les niveaux, de la planification à la prévention, l’entretien, et la direction… Bien sûr, ils ne sont pas toujours ravis de nous voir arriver, mais nous avons besoin d’eux. Obtenir des informations correctes est le vrai défi de notre métier. »
Photo : Katrien montre le tableau de bord d’Adfinity. « Tout est sur une seule plateforme, ce qui la rend très conviviale. Toutes les factures internes peuvent être importées en quelques clics. Beaucoup de tâches répétitives ont été automatisées. »
Sur son second écran, elle a un document Excel ouvert pour de petites formules ou calculs rapides. « Nous préparons toute la clôture mensuelle dans Excel avant de l’importer dans Adfinity. »
Deadlines, deadlines, deadlines…
Une journée type n’existe pas vraiment pour Katrien, mais elle a une routine. « Je commence généralement par saisir les relevés bancaires dans le système. C’est ennuyeux et répétitif, mais c’est la partie la moins agréable. Le reste de la journée dépend de ce qui doit être fait dans le mois. Notre travail suit le calendrier annuel. »
Ainsi, les comptables vivent de « deadline en deadline » (d’échéance en échéance). Chaque mois, il y a la clôture mensuelle, qui se fait durant les quatre premiers jours du mois. « Il s’agit de lister tous les revenus et dépenses d’une filiale pour le mois précédent. Un peu comme un carnet de comptes : tout doit être exact, sinon l’ensemble ne correspond pas. »
D’autres échéances annuelles : la déclaration dl’impôt des sociétés le 30 septembre, le dépôt des comptes annuels le 30 juin, la création et l’envoi de la liste de TVA le 31 mars, un audit interne en octobre, un audit officiel en janvier-février, les rapports trimestriels chez Keolis…
Katrien : « Les gens pensent que le métier de comptable est très ennuyeux et qu’on passe notre temps entre des piles de papiers, mais ce n’est pas vrai. Nous travaillons entièrement de manière digitale et avons beaucoup de diversité dans nos tâches. Nous affectons les bonnes dépenses et recettes dans les bons postes pour savoir ce qui reste à la fin. Le travail est rarement reconnu à sa juste valeur, alors qu’il est important. Rien n’est plus gratifiant que de constater que les comptes sont corrects, et que tout s’est déroulé sans erreurs ou provisions. »
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