Evelien explique pourquoi Keolis a choisi de participer à ce projet : « Nous avions constaté qu’il y avait de l’intérêt, mais que l’exigence de la langue néerlandaise représentait un obstacle. Grâce à Sandra Tuijbens, account manager employeurs au VDAB, nous avons découvert que le marché de l’emploi bruxellois offrait encore des opportunités. Ensemble, nous avons réfléchi à la manière de renforcer ce flux d’entrée via un parcours réaliste. »
Aucune expérience requise
Le parcours a été mis en place et adapté aux besoins spécifiques de Keolis. Les candidats motivés ont suivi un programme progressif : autoformation pour l’examen théorique, soutien linguistique et formation pratique via la Keolis Drivers Academy. « L’expérience n’était pas exigée, précise Evelien Vandersmissen, mais la volonté de s’engager pleinement, oui. Le VDAB s’est chargé du screening, des tests de langue et du suivi. Grâce à la bonne collaboration et à l’implication de notre propre recruteur, nous avons pu ajuster rapidement là où c’était nécessaire. » La partie linguistique a également été conçue entièrement en fonction de la réalité du poste.
« Ensemble, nous avons identifié les compétences nécessaires pour travailler en Flandre. Sur cette base, nous avons élaboré un parcours de formation parfaitement aligné sur les exigences concrètes du métier de chauffeur de bus. »
Des candidats engagés
Au final, sept participants ont réussi et ont été engagés. « Grâce à ce parcours, ils ont pu décrocher un contrat à temps plein et à durée indéterminée, ce qui leur semblait auparavant inaccessible. Aujourd’hui, nous avons de nouveaux collègues motivés qui expriment eux-mêmes à quel point ce travail compte pour eux. Leur enthousiasme est contagieux, y compris au sein de nos équipes. »
Pour Evelien, la valeur ajoutée du VDAB réside dans la combinaison entre rapidité et réflexion stratégique : « Sandra peut très vite évaluer si une idée est réalisable. En tant qu’employeur, on ne sait pas toujours par où commencer ; le VDAB aide à concrétiser et à simplifier les choses. Cela nous a beaucoup aidés. »
Sandra insiste sur l’importance de rester ouvert : « Osez voir le potentiel des gens, quelle que soit leur langue ou leur origine. Les employeurs qui franchissent ce pas font la différence : pour eux-mêmes et pour le marché de l’emploi. »
Plus d’infos sur l’IBO, les stages et le coaching linguistique via ce lien.
Cet article a été réalisé grâce au VDAB et à l'UNIZO. On les remercie pour leur super collaboration !
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